Que se passera-t-il demain au sommet de l’UA ?
Les chefs d’Etats africains ou leurs représentants se rendront les 17 et 18 novembre pour un sommet extraordinaire de l’Union Africaine pendant lequel ils discuteront des différentes qui pourraient éventuellement être adoptées et changer l’avenir de l’organisation.
L’Union africaine est depuis deux ans, en quête d’une autonomie financière. Et depuis 2016, c’est le président rwandais qui a été désigné pour présenter des réformes dans l’optique de garantir l’autonomie financière afin de lui donner les moyens pour qu’elle puisse mener et engager sa propre politique.
Mais en janvier prochain, ce sera le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi qui lui succédera à la tête de l’organisation. Mais le dirigeant égyptien n’est prédisposé à soutenir l’application de ces réformes. C’est donc la dernière chance pour Paul Kagame de persuader les autres Etats membres à adopter ces projets de réformes.
Paul Kagame a pour ambition de rendre l’organisation moins bureaucratique et plus efficace. Il invite les participants à réduire les dépenses en limitant le nombre de sommets et de commissions et à baisser sa dépendance à l’égard des donateurs étrangers. Il a aussi proposé qu’elle concentre ses priorités à la sécurité, la politique et l’intégration économique.
Certaines réformes ont déjà été adoptées. Les chefs des Etats membres de l’UA avaient acceptés de réduire le nombre de sommets annuels de deux à un.
Près de la moitié des 55 pays membres à l’organisation, ont déjà accepté de payer une taxe de 0,2% sur les importations pour réduire la dépendance de l’UA à l’égard des bailleurs étrangers, qui couvre 50% de son budget.
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