Consommation: La demande intérieure reste solide au T2-2025 (HCP)

Consommation: La demande intérieure reste solide au T2-2025 (HCP)

La demande intérieure serait restée solide au deuxième trimestre 2025, contribuant pour +7,7 points à la croissance économique globale, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Le dynamisme de la demande intérieure ne se serait pas traduit par un regain de tensions inflationnistes dans la sphère réelle au cours de la même période, indique le HCP dans une note d'information relative au point de conjoncture du T1-2025 et perspectives pour les T2-2025 et T3-2025, ajoutant que la demande extérieure aurait, quant à elle, continué à exercer un effet négatif (-3,1 points).

D'après la même source, La demande des ménages aurait été le principal moteur de la croissance économique nationale au T2-2025. Sur les trois derniers trimestres, leurs dépenses de consommation avaient renoué avec des rythmes de croissance plus soutenus, impulsés, en particulier, par les gains permis par les mesures socio-fiscales et par l’amélioration de l’emploi rémunéré.

Du côté de la demande publique, la consommation des administrations aurait légèrement décéléré au deuxième trimestre 2025, affichant une hausse de 5% en variation annuelle, alors que les investissements en infrastructures se seraient renforcés, induisant une sensible augmentation des importations des équipements de génie civil.

Les investissements des entreprises privées auraient, également, été plus dynamiques comparativement au début de l’année, mais leur comportement de stockage aurait été plus neutre, dans un contexte de tensions croissantes sur les exportations.

Pour ce qui est de l'inflation sous-jacente, elle serait passée en dessous du seuil de 2% pour la première fois depuis 2021, pour atteindre +1,1%, témoignant, ainsi, d’une détente des coûts de production, hors produits volatils et tarifs régulés.

Au niveau global, les prix à la consommation auraient affiché une hausse de 0,8%, au cours de la même période, après avoir augmenté de 2% au premier trimestre. Ce ralentissement aurait été le fait d’une augmentation de 1,4% des prix des produits alimentaires et de 0,4% de ceux des produits non-alimentaires.

L’inflation alimentaire, qui avait fortement contribué à l’accroissement des prix à la consommation lors du premier trimestre (1,5 point), aurait reflué, grâce à une amélioration de l’offre de certains produits, notamment les œufs, les poissons frais, les légumineuses sèches et les céréales transformées comparativement au début de l’année.

La composante non-alimentaire des prix aurait, également, enregistré un recul de sa croissance, voire un retournement de sa tendance dans le secteur de l’énergie (-2,2%), sur fond de baisse des prix mondiaux du pétrole et de décélération des prix du gaz, par effet de base.

Parallèlement, les prix des services auraient continué d’évoluer au ralenti (+0,9%, contre +1,2% un trimestre auparavant), reflétant notamment la diminution des tarifs du transport aérien, tandis que ceux des produits manufacturés seraient restés quasiment stables au cours de la même période.

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