Paris : le Maroc prend part à la 4ᵉ Conférence ministérielle des diplomaties féministes

Paris : le Maroc prend part à la 4ᵉ Conférence ministérielle des diplomaties féministes

La 4ème Conférence ministérielle des diplomaties féministes, un rendez-vous international de haut niveau consacré aux droits des femmes et à l’égalité de genre, s’est ouverte, mercredi à Paris, avec la participation du Maroc.

Le Royaume est représenté à cette conférence par une délégation conduite par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, comprenant notamment l’ambassadeure de SM le Roi à Paris, Samira Sitail et d’autres personnalités.

Cet événement, qui s’inscrit dans la continuité des précédentes conférences organisées par l’Allemagne (2022), les Pays-Bas (2023) et le Mexique (2024), rassemble près de 450 participants, dont une cinquantaine d’Etats invités au niveau des ministres des Affaires étrangères, ainsi que des représentants d’organisations internationales, de banques publiques de développement, de la société civile et de fondations philanthropiques.

La conférence sera "l’opportunité pour les Etats et leurs partenaires de réaffirmer collectivement leur attachement aux cadres internationaux en matière de droits des femmes, d’égalité et de justice, et de refuser toute régression", précise un communiqué du Quai d’Orsay.

Elle se déroulera en quatre réunions plénières axées respectivement sur les thématiques "Dix ans de diplomatie féministe : résister, s’unir et agir face au backlash", "Réforme féministe de l’architecture financière internationale", "Regards croisés : perspectives régionales sur la diplomatie féministe" et "La diplomatie féministe au service de la paix et de la sécurité". Figurent également au programme des tables-rondes et des événements parallèles, ainsi qu’un panel avec la participation de jeunes créatrices de contenu sur le thème du "cyberharcèlement" et de "la désinformation genrée".

Porter une diplomatie féministe consiste à promouvoir l’égalité de genre comme un enjeu prioritaire, dans tous les domaines de la politique étrangère (la paix et la sécurité, le développement, la gouvernance démocratique, l’action humanitaire, le commerce, la culture, la santé, l’éducation, etc.), rappelle-t-on sur le site dédié à la Conférence, précisant que toutes les modalités de l’action diplomatique, bilatérale et multilatérale, ainsi que l’activité consulaire, sont concernées.

Commentaires