Conférence de l’UPA : Saïd Chakir élu représentant régional pour l’Afrique du Nord
Said Chakir, membre de la chambre des conseillers, a été élu à l’unanimité, samedi à Kinshasa (RDC), au poste de Représentant régional de l’Union Parlementaire Africaine (UPA) pour l’Afrique du Nord et ce, au terme des travaux de la 47è Conférence de ladite Union (18 au 22 courant).
Autre décision majeure lors de cette Conférence, a été la désignation des parlementaires marocains, Said Chakir, Mohamed Horma Al Makhloul, Hatim Ben Rkia, et Mme Aouicha Zilfi en tant que membres du Comité Exécutif de l’UPA.
Par la même occasion, il a été procédé, conformément au Règlement intérieur et de la Charte de l’UPA, à l’élection du président du Sénat de la RDC, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge en tant que président du Comité Exécutif devant préparer les travaux de la 48è Conférence de l’UPA pour l’année 2026.
Les parlementaires africains ont décidé aussi que les prochaines assises de l’UPA se tiendront d’octobre à novembre 2026, alors que le secrétariat général de l’UPA demeure ouvert pour recevoir les candidatures des pays membres qui aspirent accueillir la 48è Conférence de l’UPA.
« La date et le lieu de ses assises seront fixés d’un commun accord par le pays qui sera élu pour accueillir cette Conférence et le Secrétariat Général de l’UPA », précise-t-on.
Compte tenu de la situation sécuritaire préoccupante en RDC, au Mali et au Soudan, les parlementaires africains présents aux travaux de la 47è Conférence de l’UPA ont condamné vigoureusement les actes de violation des droits de l’Homme dans ces pays, tout en réitérant le soutien indéfectible de l’UPA à ces trois pays africains.
Tout en saluant les multiples accords de paix en RDC, ils ont appelé les partenaires internationaux à apporter leur appui et leur soutien pour le retour de la paix dans ces trois pays.
De leurs côtés, les femmes parlementaires de l’UPA ont condamné les violations des droits de l’Homme et le traitement cruel imposé par les mouvements rebelles aux femmes et aux enfants en RDC, ou Soudan et au Mali, faisant part de leur appui aux femmes victimes de violences et d’actes de vandalisme.
Pour sa part, la Jeunesse de l’Union Africaine a appelé les responsables de l’UPA à adopter un mécanisme pouvant non seulement unir les jeunes africains mais, à mieux les encadrer, étant donné que cette catégorie sociale demeure majoritaire à l’échelle du Continent.
La délégation parlementaire ayant représentée le Maroc à cette Conférence, a été conduite par M. Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des Représentants, et comprenait les membres de la Section nationale du Parlement marocain auprès de l’UPA, dont les membres de la Chambre des Représentants Hatim Ben Rkia, Said Bekri, Nadia Bouzendoufa (secrétaire de la Chambre des Représentants), Driss Chebchali, Madiha Khayer, Abdelilah Amhadi, et Mme Aouicha Zilfi.
Elle comptait aussi les membres de la Chambre des Conseillers Said Chakir et Mohamed Horma El Makhloul. Parmi les points à l’ordre du jour de cette Conférence figuraient des thématiques majeures portant sur « la consolidation de la souveraineté nationale des pays africains pour un développement durable », ainsi que sur « les défis de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables en Afrique ».
Créée à Abidjan le 13 février 1976, dont elle a son siège, l’Union Parlementaire Africaine (UPA) est une organisation regroupant les Parlements nationaux du Continent africain qui œuvre à promouvoir le dialogue et la coopération interparlementaire en vue de contribuer à relever les grands défis auxquels l’Afrique est confrontée.
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